À 17h, il attend le bus. Il se demande quand est-ce que ce sera le premier baiser… Il aimerait pas que ce soit maintenant, un vendredi d’automne pluvieux, avec le bus qui passe et l’éclabousse. Il ne veut pas non plus que ça se passe dans la cour, avec du monde autour qui observe en sortant son téléphone et en disant « Regardez, regardez, ça y est ! Ils s’embrassent ».

Non. Pour le premier baiser, il veut quelque chose de lent, de tranquille, de long. Rémi voudrait un baiser d’amour jusqu’à l’asphyxie, et qu’on les retrouve morts main dans la main dans les couloirs du collège comme Roméo et Juliette à la fin de l’histoire.

Enfin, ils ne meurent pas dans un collège Roméo et Juliette, hein, c’est un exemple.

Le sens du spectacle, grâce à la prof de théâtre. Enfin.

Pour avoir un long moment au collège, avoir le calme dans les couloirs, les meilleurs moments sont les moments trop longs entre les inter-cours : c’est à dire les cours.

L’histoire raconte les premiers émois amoureux de Rémi et de Noémie.  

Tombant sous le charme l’un de l’autre, des questionnements viennent à eux : comment se plaire, par quels moyens enclencher leur relation amoureuse, à quel moment faut-il faire l’amour, comment ça se passe la première fois, pourquoi parfois les relations s’exposent et explosent sur les réseaux sociaux, est-ce que les filles et les garçons vivent leurs sentiments de la même façon… Parfois tout paraît simple, mais dans les faits : c’est compliqué. 
Et si la pression des autres leur faisait perdre leurs moyens ?
À qui peuvent-ils parler ? 

Le récit aborde les questions liées aux relations amoureuses chez les adolescents et donne à entendre les points de vue de façon aussi franche que sensible.
Les questionnements liés au rapport fille-garçon et à la sexualité sont posés à partir de la trame d’une relation amoureuse, la valeur essentielle transversale du spectacle est celle du respect.

Destiné aux publics scolaires de la 4ème à la terminale*, le spectacle a été écrit à partir de rencontres avec une infirmière scolaire et une équipe enseignante.

Suivant les niveaux des classes auquel le spectacle est présenté, l’artiste adapte certains passages du spectacle.